Claude SCHNEIDER

Claude était une amie. Ensemble nous avons voyagé et chanté à la chorale.
C’est avec beaucoup de peine que j’ai appris son décès.
Je ne pourrai pas être présente à la cérémonie d’inhumation mais je serai en pensée avec vous.
Je vous présente mes plus sincères condoléances.
Michelle Létalon

Perluète et quadratin,
Une année, une saison d’atelier d’écriture a tenu sa dernière session dans ton jardin, sous un catalpa, en juin, à la tombée du jour ; et avec le pouvoir des mots, véritables formules magiques, une fois encore l’ailleurs a pu être là. Tu savais rire avec nostalgie, nous savions partir avec toi au Moyen Orient ou dans quelque recoin de la Méditerranée. Nos sous-bois bourguignons aux suaves odeurs de champignon que tu avais apprivoisés rivalisaient avec tes parfums d’orient, Nous mesurions l’épaisseur de l’ombre à tes rêveries appuyées aux dunes de sable.
Oserions nous dire qu’avec toi nous fondions de saisissement aux prestations de Jonas Kaufmann. Qu’il chante encore, pour toi, « Nessun dorma nessun dorma, Tu pure, o principessa... » (Turandot – G. Puccini).
N’oublie pas de saluer pour nous Maria Dolorès Sanchez qui a quitté sa pharmacie de Santiago, elle aussi, et, vous nous laissez bien seuls.